Durant les trente années qui ont suivi le succès de l’expédition de 1953, moins de 500 personnes ont gravi le Toit du monde. Aujourd’hui, elles sont aussi nombreuses à le faire chaque année, créant de dangereux embouteillages au sommet.
Toiles de tentes, bouteilles d’oxygène ou encore excréments… Les pentes de l’Everest sont souillées par les déchets des riches touristes, souvent laissés sur place pendant l’ascension. Les nettoyer est un véritable casse-tête pour les autorités népalaises.
L’alpiniste, âgé de 69 ans, est mort lundi alors qu’il s’acclimatait au camp 2, à environ 6 400 mètres d’altitude. En avril, trois grimpeurs népalais étaient morts.
Les matières fécales ne sont plus les bienvenues dans le sommet le plus haut de la Terre. Pour cause : la municipalité commence à s’inquiéter de la pollution et des odeurs croissantes.
Transformée à certaines périodes de l’année en une véritable autoroute, la voie vers l’Everest est en passe de devenir un vaste dépotoir. Le parcours est déjà jonché de bouteilles d’oxygène, de déchets en tous genres et de cadavres. Des chercheurs viennent aujourd’hui d’y...